Voici un jeu de cartes élaboré à partir des règles du Ramis, pour entraîner vos élèves à se repérer dans le temps annuel : connaître la place du mois dans l’année, son numéro, sa durée et la saison dans laquelle il se trouve.
Comme promis dans l’article précédent, je vous propose une synthèse du travail sur les mois de l’année, sous forme de jeu.
Présentation
Le jeu se compose de soixante-quatre petites cartes réparties comme suit :
— Une carte pour chaque mois de l’année.
— à chacune sont associées trois autres cartes : une avec le numéro du mois, une autre avec sa durée en jours, et une troisième désignant la saison dans laquelle il s’inscrit.
Ce qui fait déjà un total de quarante huit cartes. Il y a en plus douze cartes supplémentaires pour les mois de l’année et encore quatre, une pour chaque saison.
Attention, il faut photocopier en recto-verso : les chouettes mois de l’année
Principe général du jeu
Le principe est simple : au départ, les joueurs disposent de sept cartes. À tour de rôle, chacun en pioche une et essaye de former des combinaisons à poser sur la table afin de se débarrasser de ses cartes. Très important : quoi qu’il se passe, il faut toujours terminer son tour en jetant une de ses cartes au sabot.
Le premier à s’être défaussé de tout son jeu a gagné. En général, une partie dure entre dix et quinze minutes.
Règle du jeu
Quelles sont les combinaisons possibles pour pouvoir poser ses cartes sur la table ? Tant qu’on n’a encore rien étalé, il faut un minimum de trois cartes. On peut :
— Poser trois cartes de saisons. Si on dispose de la quatrième, c’est encore mieux.
— Poser trois cartes (ou plus) de mois qui se suivent.
— Poser trois cartes définissant un mois, à condition que le mois en question soit présenté. Par exemple la carte août avec la carte 08 et la carte été. Ou bien août avec 08 et 31j. On peut bien-sûr poser les quatre si on les a. Par contre, poser 08, 31 j et été n’est pas accepté. Le nom du mois doit figurer dans la combinaison (déjà dit non?)
Une fois qu’on a étalé une première combinaison, on peut compléter par la suite celles qui sont déjà sur la table. Par exemple c’est mon tour, et je tire une carte hiver. Je peux la poser sur la combinaison février, 28j et 02. Après quoi je me défausse d’une carte de mon jeu. Par contre, si je veux poser une nouvelle combinaison, elle devra comporter trois cartes minimum.
Voici deux photos d’une même partie. Comme vous le voyez, les premières combinaisons sont complétées au cours du jeu, et d’autres ajoutées.
Petites précisions
D’abord, on n’est pas obligé de jeter au sabot la carte qu’on vient de tirer si aucune combinaison n’est possible. Les élèves ne tarderont pas à comprendre qu’il vaut mieux se défausser des cartes « durée en jours » plutôt que celles mentionnant le nom du mois.
Quand c’est son tour, on a le droit de prendre la dernière carte jetée au sabot, si elle sert à former une combinaison.
Il peut arriver qu’il y ait deux combinaisons concernant le même mois. Cette configuration est présente sur la photo ci-dessus.
Il sera demandé aux élèves de respecter l’ordre chronologique au moment d’étaler leurs combinaisons. Celui qui pose une tierce avec août, veille par exemple à la placer entre juin et novembre.
Merci pour le partage de ce je. je vais essayer de le mettre en place dans ma classe
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